Dakhla-Oued Eddahab, ce sont 142.865 km² qui swinguent entre le désert, l’Atlantique et une multitude de projets structurants. En ce début d’année, un coup d’œil dans le rétroviseur s’impose. Voici une sélection de faits qui ont marqué la région durant l’année 2019.
En 2019, la perle bleue, fièrement posée entre les eaux sereines de la Baie et les rouleaux de l’Atlantique, n’a pas été oisive : des projets d’infrastructures en phase de lancement, des installations inaugurées, des festivals scintillants, des compétitions sportives intercontinentales entre autres forums d’envergure internationale. Le tout ponctué d’actions citoyennes témoins de la volonté des dakhlaouis d’inscrire leur ville dans la durabilité.
4 moteurs de dynamique régionale propulsés par un Plan de développement régional
La région en 2019, c’est d’abord et avant tout une remarquable dynamique propulsée par les 4 moteurs que sont le tourisme écologique et durable, la valorisation des produits de la mer et de l’agriculture, le développement de la logistique et du commerce ainsi que l’encouragement d’une économie de proximité et de l’entreprenariat. Quatre moteurs qui font du principe de durabilité une priorité absolue. Cette volonté affichée de s’inscrire dans la durabilité trouve son origine dans le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015 par Sa Majesté le Roi Mohamed VI et doté d’un budget de 77 milliards de Dirhams dont 22 milliards alloués à la région de Dakhla-Oued Eddahab.
Elle découle aussi du Plan de développement de Dakhla 2017-2021 qui est venu compléter l’ambitieux modèle de développement. Regroupant 149 projets structurants et doté d’une enveloppe budgétaire de 32 milliards de Dirhams.
La région de Dakhla-Oued Eddahab enregistre le PIB par habitant le plus élevé du Maroc
Un grand chantier à ciel ouvert. Le Premier ministre Sâadeddine El Othmani, en visite à Dakhla le 19 juillet 2019, est parti sur place pour s’enquérir de l’état d’avancement de la mise en application des conventions et programmes de développement au niveau la Région de Dakhla-Oued Eddahab. Un plan de développement régional qui, selon le Premier ministre, a permis à la région d’enregistrer « l’un des taux de développement humain les plus élevés parmi les différentes régions du Royaume, ainsi que le taux de PIB annuel par habitant le plus élevé (40.000 DH alors que la moyenne nationale est de 27.403 DH) ».
80% : c’est le taux de réalisation des projets inscrits au Plan de développement régional
Le PDR a avancé à grande vitesse en 2019, selon le Président du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat. « Son taux de réalisation est de 80% », ajoutant que tous les projets transversaux sont réalisés à des niveaux très élevés. En voici les principales réalisations :
Côté développement durable, on peut noter le lancement les travaux d’aménagement d’une station de dessalement d’eau alimentée en énergie grâce à un parc éolien d’une capacité de 40 MW ainsi que la concrétisation du projet d’aménagement d’une nouvelle station d’épuration des eaux usées qui aura pour mission de traiter les effluents industriels de la zone des projets petits pélagiques.
Les infrastructures routières et portuaires ne sont pas en reste puisqu’a été adopté le décret portant création d’une direction provisoire au ministère de l’Equipement, qui supervisera la réalisation du port de Dakhla Atlantique que jouxtera un parc logistique ainsi qu’un complexe industriel autonome, centré sur la pêche. De son côté, le port de Lamhiriz est presque achevé.
De plus, les travaux de renforcement et de l’élargissement de la route nationale N°1 entre Laayoune à Dakhla sur une longueur de 500 Km ont été achevés en 2019. Le projet d’aménagement d’une double voie de 450 Km entre Dakhla et Guergarat, a aussi été annoncé.
La filière aquacole a connu, quant à elle, le lancement de 214 projets d’aquaculture dans la région, parmi lesquels 100 concernent de jeunes entrepreneurs originaires de la région qui bénéficieront d’un appui financier de la part du Département de la pêche maritime. Par ailleurs, six zones de pêche maritime ont été promues et une fabrique de glace visant à soutenir et à garantir la qualité du made in Dakhla a été inaugurée. Cette fabrique est dotée d’une capacité de production de 125 tonnes par jour.
Enfin, les projets de mise à niveau de la ville de Dakhla et des centres relevant de la province d’Oued Eddahab ont notamment concerné la mise à niveau des quartiers sous-équipés de la ville de Dakhla, la connexion de Dakhla et du centre Bir Guendouz au réseau électrique national ainsi que la construction de l’Institut supérieur des métiers de l’infirmerie.
Des rencontres d’envergure internationale
Dakhla a été le lieu où se sont déroulées plusieurs rencontres d’envergure internationale, à savoir : la session annuelle du Forum Crans Montana consacrée à l’Afrique et à la coopération Sud-Sud, le Forum d’affaires France-Maroc organisé par la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc et la Région de Dakhla-Oued Eddahab, la 6ème Rencontre internationale de l’Université ouverte de Dakhla ou encore la première édition du Forum international des gens de la mer.
Côté sport, Dakhla a été la capitale mondiale du kitesurf le temps de la 10ème édition du « Prince Moulay El Hassan Kite World Cup ». Le Raid solidaire féminin « Sahraouiya » a, quant à lui atteint sa vitesse de croisière. En 2019, la 5éme édition a tenu toutes ses promesses et devient l’un des évènements majeurs de la ville.
La ville a aussi accueilli la 5ème édition du Morocco Swim Trek ou encore la première Coupe intercontinentale de Padel.
Enfin, un événement fort : une récompense pour la ville : Dakhla a été sacrée Ville euro-méditerranéenne du sport pour l’année 2020.
Côté culture, la ville a été le théâtre d’événements saillants tels la 8ème édition du Festival du film de Dakhla, le Dakhla film forum, la 14ème édition du Festival national de la chanson Hassanie, la 10ème édition du Salon régional du livre et de l’édition ou encore la première édition de la Semaine de Bir Gandouz. L’année a aussi été marquée par la réalisation d’infrastructures culturelles. Ainsi, outre le lancement du chantier de construction de l’Institut de musique et d’arts chorégraphiques, une convention a été signée portant sur l’aménagement d’un théâtre à ciel ouvert d’une capacité de 5000 à 10.000 sièges, équipé pour accueillir des concerts d’artistes de renommée internationale.
Bilan : une année riche en réalisations. Dakhla fait de sa vie un rêve et de son rêve une réalité, pour paraphraser celui qui fut un grand amoureux de la région, Antoine de Saint-Exupéry…